Le nécessaire renouveau arabe
Les arabes ont été dépouillés de leur mémoire culturelle. Il ne leur reste qu’un vague souvenir des riches expériences et découvertes scientifiques que l’Islam a contribué à faire valoir durant quelques siècles d’une civilisation inédite. Leurs constantes divisions et querelles de palais ont peu à peu détruit leurs capacités et conduit à leur exclusion du champ scientifique en général et appauvri leur pensée. Ils n’ont pas su sauvegarder leur patrimoine, ni le transmettre convenablement à leurs descendances. Il s’en est suivi, ce que tout le monde sait, la décadence.
L’Occident se réfère avec orgueil à la culture grecque et à toutes celles qui, pour lui, ont jeté les bases de son rayonnement ; par contre, s’ils ne font pas l’impasse sur l’apport fondamental des connaissances arabes et musulmanes, ils en minimisent l’impact.
Cependant, malgré les efforts des anglo-saxons pour formater leur mémoire culturelle, les peuples de ces régions ont résisté et perpétué leurs traditions. Il est temps aujourd’hui qu’ils prennent leur destin en main, non en se coupant des autres entités, mais au contraire de les intégrer intelligemment pour en faire une force indestructible.
Quand les Occidentaux en général reconnaitront ouvertement et sans complexe que leur progrès est du en grande partie à l’apport de la civilisation islamique, qui elle-même a fécondé les connaissances antérieures, alors peut-être, et même sûrement, les nations musulmanes – arabes en particulier – »useront d’ouverture d’esprit et de tolérance » à l’égard de la civilisation occidentale- Ce qui n’a pas été le cas – au contraire il y a parfois de leur part un déni absolu et réducteur